La mammite bovine constitue une menace constante pour un éleveur. Le bien-être animal est menacé par cette infection, tandis que la production de lait est altérée, en qualité comme en quantité. Il est donc crucial de mettre en place des mesures d’hygiène drastiques, afin d’éviter toute contamination.
Comment se propage la mammite bovine
Le vecteur principal de la propagation de la mammite bovine est le trayon, à l’extrémité de la mamelle de vache. Il constitue la voie privilégiée pour les microbes et doit donc faire l’objet de toutes les attentions.
L’éleveur doit travailler sur plusieurs critères, afin d’éviter l’apparition de mammite :
- les vaches doivent être en excellente santé, afin que leur système immunitaire demeure performant ;
- la trayeuse doit être adaptée et bien entretenue ;
- la mamelle de vache doit être glabre, car les poils constituent un refuge pour les microbes qui engendrent les mammites.
La contamination des mamelles a lieu au moment de la traite, ainsi que lorsque la vache est couchée. L’étable doit être écurée régulièrement et recouverte de paille fraîche saine.
Le système immunitaire se renforce chez un animal dont l’alimentation est équilibrée. L’éleveur doit prendre garde aux périodes sensibles, par exemple lors du vêlage, lors des transitions alimentaires et du changement de saison. Les vaches doivent aussi évoluer dans un environnement spacieux, calme et propre, car leur équilibre mental est aussi important pour rester en bonne santé.
La trayeuse doit être réglée et entretenue consciencieusement. Elle doit être nettoyée aussi souvent que nécessaire et à l’aide de produits adaptés. Cela signifie qu’ils ne doivent pas être trop agressifs pour ne pas blesser le trayon ni lui enlever ses défenses immunitaires naturelles. Une trayeuse mal entretenue facilite la contamination d’un animal à l’autre.
L’application de la trayeuse doit être adaptée pour laisser le moins possible d’air passer et ne provoquer aucun égouttage ni surtraite.
L’épilation des pis de vache pour couper court à toute contamination
Les pis de vache sont naturellement poilus et cette pilosité a tendance à se renforcer durant l’hiver. Les poils constituent un univers idéal pour les microbes qui s’y nichent facilement. Par ailleurs, les poils engendrent davantage de production de sueur et réduisent l’efficacité du robot trayeur. Pour couper court à tout risque de contamination, les pis doivent être épilés.
Vous pouvez les raser, mais l’opération prend du temps, s’avère inconfortable pour l’éleveur, comme pour la vache, et doit être répétée souvent. Il est davantage conseillé de recourir à l’épilation à la flamme froide, beaucoup plus rapide et moins stressante pour les animaux. Il faut la renouveler toutes les 6 à 8 semaines seulement, en fonction de la pilosité de la vache et de la saison.
Avec un épilateur du type Dana de chez Express, vous disposez d’un outil très pratique qui peut être utilisé partout, à l’étable, comme dans la salle de traite. Il faut moins de 10 secondes pour épiler les pis de la vache. La flamme « molle » (peu chargée en oxygène), produit une simple sensation de chaleur, mais jamais de brûlure. Elle est aussi très hygiénique, ce qui n’est pas toujours le cas avec le rasage.
Grâce à son embout long de 1,20 mètre, l’éleveur glisse l’épilateur entre les membres de la vache, ou, lorsque la manœuvre est trop compliquée, il se positionne sur le côté pour s’approcher des pis. Un axe pivotant permet d’orienter le brûleur avec précision. Il allume alors l’épilateur qui fonctionne au gaz, grâce à son système piezo, déclenché par la gâchette de l’outil.
Dana pèse 850 grammes et sa cartouche fait partie de sa structure, ce qui lui évite d’être relié par un tuyau susceptible de gêner l’éleveur et de s’abimer à terme.