La cage de contention pour l’écornage des veaux permet à l’éleveur de travailler dans de bonnes conditions. Il procède plus rapidement et plus précisément, et réduit ainsi le stress et la douleur occasionnée à l’animal. La cage de contention est aussi un gage de sécurité. L’écorneur thermique est la méthode la plus efficace, mais elle dégage de la chaleur. Avec un animal qui ne peut pas bouger, vous évitez tout risque de brûlure intempestive, ainsi que le contact avec la paille si vous procédez dans la stabulation. Voici quels sont les critères pour choisir votre cage de contention.
Les portes de la cage de contention
La première tâche de l’éleveur est de faire pénétrer le veau dans la cage. Le choix de portes à serrage central, manuelles ou automatiques, est préférable à la porte guillotine qui peut dissuader l’animal de pénétrer dans la cage et peut aussi présenter un risque de blessure et d’étranglement en cas de chute.
Les parois et le sol
Avec des parois réglables, l’éleveur peut ajuster sa cage de contention en fonction du gabarit de l’animal. Bien maintenu, il n’est pas tenté de se retourner. Lorsque les parois sont pleines, le veau est aussi mieux tenu et bouge moins que s’il voit des côtés ajourés qui l’incitent à essayer de s’échapper.
La porte arrière doit être munie d’un dispositif de blocage pour éviter tout recul de l’animal. Le sol doit être antidérapant, pour éviter toute glissade ou chute, notamment lorsque le temps est humide et les sabots boueux. Il peut être en acier gaufré ou en caoutchouc.
Le maintien de l’animal à l’intérieur de la cage de contention
Une fois enfermé dans la cage de contention, le veau doit être fermement maintenu. Une potence permet d’accrocher le licol. Le dispositif pour maintenir la tête doit être réglable en fonction de la taille du bovin. En forme de U, parfois de V, il maintient la tête à bonne hauteur et l’empêche de bouger verticalement et latéralement.
Pour renforcer l’immobilité du veau, certaines cages sont munies d’une goulotte pour le maintien du mufle, avec des sangles. Il peut également s’agir d’un simple anneau en acier, placé sur la partie inférieure et réglable en hauteur.
Des sangles sous-ventrales obligent le veau à rester debout et empêchent qu’il ne s’affaisse.
Le dessus de la cage de contention
Le dessus de la cage de contention doit être aménagé pour que l’éleveur puisse poser ses produits vétérinaires et son écorneur thermique. Certaines cages possèdent même une brosse métallique incorporée sur la partie supérieure qui permet de nettoyer le fer à écorner entre deux écornages.
Le transport
La cage de contention doit être facilement déplaçable. Elle peut être équipée de deux roues à l’avant et de poignées – éventuellement escamotables – à l’arrière, afin de la faire rouler, comme une brouette. Une fois placée, un système de blocage ou d’escamotage des roues la stabilise au sol.
Des barres latérales, dépassant de chaque côté de la cage, augmentent sa portée et renforcent la stabilité.
La cage de contention peut être totalement démontable pour pouvoir prendre le moins de place possible en cas de transport en utilitaire.
Le couloir à paroi pleine
Pour faciliter l’accès à la cage de contention, il est recommandé d’utiliser un couloir à parois pleines qui évite toute tentative d’évasion du veau. Le couloir peut être en ligne droite, mais il est préférable de terminer par un angle droit, afin que le veau ne découvre la cage qu’au dernier moment.
Pour tranquilliser l’animal, la présence de ses congénères du côté de la sortie de la cage est préconisée.